Jeanne La Barbière prend soin des hommes de tout poil

“Dans sa petite boutique, située au coeur de l’Aiguillon, la dynamique Jeanne Pillot est l’une des rares femmes en France à exercer le métier de barbière. Rencontre avec une professionnelle passionnée.

Pourquoi avez-vous décidé de vivre à Arcachon?

Ma famille (NDLR : Famille Neveu) est originaire d’Arcachon. Mes parents ont rejoint mes grands-parents dans les années 80. Ils se sont installés en Ville d’Hiver. Mon père a tenu l’épicerie des Abatilles. Je suis venue vivre ici en 2008 avec mes enfants parce que c’est l’endroit rêvé pour les élever.

Comment êtes-vous devenue barbière?

Auparavant, je fabriquais des bijoux dans un atelier en Italie. J’ai vécu dans plusieurs endroits du monde avant de débuter un CAP de coiffure. J’ai poursuivi avce un Brevet Professionnel spécialité barbe car j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce métier!

Débuter une activité de barbière n’a pas dû être évident. Comment avez-vous fait?

En effet, la banque n’a pas souhaité me suivre lorsque j’ai voulu me lancer. Alors j’ai commencé en 2013 sur le marché d’Arcachon pour me faire connaître. J’ai développé une clientèle de fidèles qui m’a suivie lorsque j’ai ouvert mon salon, en mars 2015, à l’Aiguillon.

Pourquoi l’Aiguillon?

Parce que c’est tout simplement “The place to be”. C’est un quartier regroupant des professionnels qui développent ce qu’ils aiment avec passion.

Comment se porte votre activité? Quelles sont vos ambitions pour la suite?

Plus il y a de barbiers, plus les hommes portent la barbe! Aujourd’hui, ma clientèle ne cesse d’augmenter. D’autant qu’il y a un vrai phénomène de mode, même la moustache revient au goût du jour. Mon ambition, c’est simplement de continuer à développer mon activité.

Vous vous vous investissez auprès de l’association “Movember”. Pourquoi?

Mon papa est décédé d’un cancer. Il ne prenait pas soin de sa santé. C’est pourquoi suite à sa maladie, j’ai décidé de contribuer à l’action de “Movember”, une association qui récolte des fonds pour faire connaître les maladies masculines et développer la prévention.”

Article Arcachon Magazine Hors-série n°1 – Septembre 2017