Avis de tempête…que faut-il savoir?

Avis de tempête…que faut-il savoir?

05 Nov 2019

COMMENT GERER ET ANTICIPER LES RISQUES NATURELS ?

Le Bassin d’Arcachon est désigné comme Territoire à Risque Important d’inondation (TRI) par  l’État. Ce qui a conduit à l’élaboration d’une Stratégie Locale de Gestion des Risques d’Inondation (SLGRI) qui fixe, à l’échelle du TRI (ici : le Bassin d’Arcachon), les objectifs de réduction des conséquences dommageables des inondations potentielles.

Le SIBA, à la demande des  communes riveraines, porté l’élaboration de cette stratégie locale et le Programme d’Actions de Prévention des Inondations (P.A.P.I.) qui en découle, validé en mars 2019.

Ce Programme d’Actions de Prévention des Inondations est co-financé par l’Etat, l’Europe,  la Région Nouvelle Aquitaine, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et le SIBA. Ces actions se découpent en 7 axes thématiques, L’objectif est d’améliorer la culture du risque chez les habitants et donc de diminuer la vulnérabilité du territoire face au risque inondation.

  • Améliorer la culture du risque : c’est un concept selon lequel « les habitants sont informés et sensibilisés, de manière à développer une culture générale du risque » et ainsi mieux s’y préparer pour y faire face.

Développer cette culture auprès de la population, c’est une des missions du SIBA en partenariat avec les communes ! Cela passe par une amélioration des connaissances des techniciens de terrain  (pour sensibiliser sur le risque inondation il faut déjà mieux le comprendre afin d’y faire face) et par la transmission de ces connaissances auprès des communes et du grand public.

  • Diminuer la vulnérabilité du territoire : Il faut comprendre qu’un territoire vulnérable au risque est un territoire dont les enjeux (biens matériels et humains) sont très exposés au risque.

Diminuer la vulnérabilité du territoire, au travers du PAPI, passe bien-sûr par le développement de la culture du risque mais aussi par l’étude de la vulnérabilité de certains bâtiments au-travers de « diagnostics de vulnérabilité », le suivi / la surveillance des systèmes d’endiguement, et éventuellement l’aménagement d’espace naturels dont les propriétés peuvent aider à réduire le risque inondation (on parle de « zones tampons”)

Mais le programme P.A.P.I n’est pas un document de gestion de l’urgence, mais plutôt un travail “de longue haleine” dont les bénéfices seront visibles sur le long terme !

C’est pourquoi, le SIBA en tant que « chef de file » dans le domaine de la prévention du risque inondation, vient en appui technique des communes :

  • Avant l’événement : le SIBA a mis en place une plateforme de prévention (Seamafor), accessible aux communes également, permettant en complément des alertes MétéoFrance, de cerner l’ampleur des phénomènes de surcotes annoncées.
  • Après l’événement : le SIBA dresse le bilan des ouvrages de protection et centralise les retours d’expérience des communes. Il informe également les communes en recontextualisant l’évènement par rapport à d’autres tempêtes survenues dans le passé (ex : Xynthia ou Klaus).
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